Principes
Une grande partie de la théorie économique et financière actuelle repose sur l’hypothèse que les individus agissent rationnellement et tiennent compte de toutes les informations disponibles dans le processus de prise de décision.
La finance comportementale conteste ces hypothèses.
L’aversion au risque
L’aversion pour le risque fait référence à la tendance des gens à ne pas aimer le risque et à réclamer une prime pour compenser l’exposition à un risque supplémentaire (la prime de risque). La finance comportementale permet la possibilité que lé mécontentement résultant d’une perte dépasse la satisfaction résultant d’un gain de même ampleur. L’aversion pour les pertes fait référence à la tendance des gens à ne pas aimer les pertes plus qu’ils n’aiment les gains comparables. Il en résulte une forte préférence pour éviter les pertes plutôt que de réaliser des gains
Le comportement moutonnier
Le comportement moutonnier a été avancé comme une explication possible aux sur/sous-réactions des marchés financiers. Il s’agit d’une forme de mouvement de foule qui mène les investisseurs à négocier uniquement dans le sens du marché, sur les mêmes titres les plus populaires, ou lorsque les investisseurs ignorent leurs propres analyses pour copier les autres investisseurs. Cela entraîne un trading en « Cluster » qui peut ou non être basé sur des informations pertinentes.
L’excès de confiance
Si les investisseurs sont trop confiants, ils surestiment leur capacité de traiter et d’interpréter l’information sur un titre. Les investisseurs trop sûrs d’eux peuvent ne pas traiter l’information de façon appropriée, et s’il y a un nombre suffisant de ces investisseurs, le cours des actions dévient de leur juste valeur. Dans ce cas, s’il faut une certaine période pour que les prix s’ajustent, et que les signaux d’excès de confiance peuvent être détectables, il est alors possible de capturer un excès de rendement.
La finance comportementale invite les investisseurs à prendre conscience de la complexité des marchés et son incapacité à contrôler les événements qui influencent le rendement de ses placements.